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Nouveau monde. Fin de partie pour Google dans le jeu vidéo

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Jade Raymond, la directrice de Stadia Games & Entertainment, présente le studio de production lors d'une conférence le 18 mars 2019 à San Francisco, aux Etats-Unis.
Jade Raymond, la directrice de Stadia Games & Entertainment, présente le studio de production lors d’une conférence le 18 mars 2019 à San Francisco, aux Etats-Unis. (JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

Lancé en mars 2019 à grands renforts de publicité, Stadia Games & Entertainment devait être un nouveau poids lourd du secteur. À peine deux ans plus tard, la direction de Google vient d’annoncer que ce studio de production, installé sur deux sites à Montréal et à Los Angeles, allait mettre la clé sous la porte.

La patronne recrutée à l’époque, Jade Raymond, une figure du jeu vidéo, quitte l’entreprise et les 150 salariés seront recasés. Stadia Games n’aura sorti aucun jeu, mais certains titres, qui étaient presque terminés, devraient voir le jour malgré tout. Son but était de développer des jeux exclusifs pour la plateforme en ligne Stadia qui, elle, poursuit son activité, mais elle fera finalement appel à des titres produits par d’autres éditeurs.

Dans un communiqué, la direction explique que le projet initial risque de coûter trop cher. “Créer des jeux de premier ordre à partir de zéro prend de nombreuses années et des investissements importants, écrit Phil Harrison, directeur général de Google Stadia, avec un coût qui augmente de façon exponentielle.” Comme quoi, même quand on s’appelle Google, il est possible de se tromper dans ses calculs et ses estimations.

Cette affaire rappelle la mésaventure d’un autre géant dans le jeu vidéo. Amazon, lui aussi, s’est cassé les dents avec son Amazon Games Studios, lancé il y a huit ans. Malgré des investissements se chiffrant en centaines de millions de dollars, ses jeux ont été des échecs commerciaux.

Tout cela montre que le secteur du jeu vidéo est un marché difficile, qui nécessite une grande expertise, avec de grosses barrières à l’entrée. À l’inverse les poids lourds du secteur pour lesquels, au contraire, tout va bien, comme Sony, Microsoft ou encore le franco-québécois Ubisoft, eux, doivent se frotter les mains.

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